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DIRTY DEEP  
                   

J’ai le plaisir d’interviewer aujourd’hui Victor, chanteur multi-instrumentiste de l’excellent groupe de blues Dirty Deep.

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Salut Victor, et merci de te prêter au jeu de l’interview. Peux-tu nous présenter les membres du groupe ?

Salut, mes frères d'armes sont donc : Geoffroy Sourp à la batterie. Nous avons longtemps joué à deux. Le batteur de mon cœur qui à joué auparavant dans Art District entre autres. Adam Lanfrey à la bôsse, parce que la basse c'est pas assez imposant comme sonorité (rires). Il joue également dans d'autres formations telles que Adam and the Madams et Albinoïd sound system.

Tu as créé Dirty Deep en 2010. D’abord un one man band, puis un duo et enfin un trio. Penses-tu avoir trouvé la formation idéale ?

Oui je pense, enfin ! (rires) On aura toujours des musiciens additionnels sur les albums, mais en live c'est la formule qu'il nous fallait, power trio comme à l'époque.

Groupe de blues, mais pas n’importe quel blues, il sort des standards établis car bien plus gras et teinté de grunge. En cherchant des infos sur le groupe, j’ai lu que vous étiez souvent boudés dans les festivals, principalement en France, à cause de ça… Et pourtant… vous faites bouger tout le monde : fan de rock, de métal... Les amateurs de blues n’ont pas d’ouverture d’esprit ?

En effet, en France j'ai bien l'impression que les festivals spécialisés Blues sont très orientés classique Chicago Blues, avec beaucoup de longs solos etc. La grosse influence blues de Dirty Deep est plus celle du Sud, le Cotton Picking Blues, le Hillcountry, etc, qui est sous représentée en France à mon sens. Je ne veux pas faire de mauvaise généralité en disant qu'en France les amateurs de blues n’ont pas d’ouverture d’esprit, mais leur vision se limite souvent à UN Blues et pas LE Blues.

Votre 4ème album « Tillandsia » est sorti fin novembre. Comment a-t-il été accueilli par le public ?

Pour l'instant très bien, nous en sommes très fiers. Il nous représente bien, et représente bien ces dernières années passées sur la route tout les trois. On a hâte de le présenter cet été dans les festivals.

Comment se passe le travail de composition au sein du groupe ? Et quels sont les thèmes de vos chansons ?

La composition est très démocratique, tout le monde à son mot à dire et son idée à donner. On joue un peu la carte du chapeau avec toutes les idées en fouillis dedans et on tire ce qui vient ; quand tout le monde est content, on travaille tous dessus. Les thèmes après, c'est plus ma contribution. J'aime beaucoup écrire sur des choses personnelles, c'est un peu ma thérapie, ma manière d'expier mon propre Blues.

Vous avez donné beaucoup de concerts depuis vos débuts. En France mais également aux Etats-Unis pour notamment deux tournés, et visiblement ça vous a beaucoup marqués ! Comment le public vous a-t-il reçu ? Jouer là-bas est-il différent que jouer en France ?

Oui ça nous à beaucoup marqués. Le public ? Génial ! Ils ont été d'une gentillesses et d'un accueil exemplaire. Nous qui étions stressés de jouer sur les terres originelles du style, ils ont su nous détendre et nous accepter tout de suite. C'est pas si différent, le truc est que le public à toujours baigné dans la musique que l'on joue, c'est LEUR culture. Donc ça a eu un côté test pour nous, comme un examen de fin de semestre pour voir si tu as tout compris. Et apparemment, ils nous ont donné une bonne note (rires).

Une anecdote particulière à nous raconter à propos de ces tournées ?

Il y en a tellement ... Le point commun avec les deux tournées, c'est que nous nous sommes fait voler nos affaires dans le van, les deux tournées... C'était difficile, mais encore une fois, on nous a aidés, prêté des choses, dépannés ; que de la gentillesse. Pour les détails, je vous invite à regarder notre petit documentaire "Road Dawgs" tourné là-bas : https://www.youtube.com/watch?v=HJEGryfwJhk

Comment s’annonce 2019 côté live justement ? Vous allez parcourir la France, peut être découvrir d’autres pays où vous n’avez encore jamais joué ?

Ca s'annonce plutôt pas mal pour l'été. Bien sur beaucoup en France. On a pas encore de dates très exotiques, que les pays limitrophes pour l'instant. Mais on est déjà contents d'être occupés.

Pour finir, un mot sur Johnny, dont vous avez fait la première partie en 2016. Un artiste ô combien admiré en France mais également décrié, surtout par les plus jeunes qui ne connaissent pas grand-chose à sa carrière. Comment s’est passé ce concert ? Avez-vous eu la chance de le rencontrer ?/p>

Malheureusement, nous n'avons pas eu la chance de le rencontrer. Mais le concert était une vraie réussite pour nous : on s'attendait à un public difficile, pressé de voir Johnny. Mais ils ont frappé le tempo dès les premières notes de basse. Ce concert nous à tout de même permis de rencontrer Yarol, son guitariste et directeur artistique de ces dernières années, avec qui nous avons tissé de beaux liens d'amitié.

Merci encore Victor d’avoir pris du temps pour MetAlsace. Je te laisse le mot de la fin !

"Blues is the roots, the rest is the fruits" - Willie Dixon. Une citation que j'adore, et qui donne tout son sens à la musique contemporaine, un lien fort trop souvent oublié. Merci à toi.

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